Gabriel MATZNEFF : Un pédophile protégé par l'établissement.


Vanessa SPRINGORA : Une victime dénonce.

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Comme beaucoup, j’ai rencontré Matzneff par ses livres. Un style, une langue, une facilité apparente qui est celle des grands écrivains. Hélas, pas de contenu ou bien un contenu répétitif, nauséabond, hypocrite. Matzneff, c’est ce pseudo croyant qui se demande s’il peut communier après avoir bu ! On est croyant ou on ne l’est pas, il est n’importe quoi sauf ce qu’il veut que l’on pense qu’il est ! Je lisais rapidement quelques pages de chacun de ses livres et les laissaient tomber : rien de nouveau, rien d’intéressant. Les tirades sur ses amours et leur auteur me répugnaient comme m’ont toujours répugné ces atteintes aux enfants et aux adolescents, fruits de l’impuissance et de la peur de l’autre, signe de la faiblesse maladive de leurs auteurs.
Une année, à l’époque où j’avais la faiblesse de visiter le salon du livre, je me dirigeais machinalement vers le stand où Matzneff signait, sans intention de lui demander un autographe, qu’en aurais-je fait ? Je vis un homme ressemblant à une caricature, des gens se pressaient en face de lui, il trônait comme Dieu le père, un Dieu niais au visage éclairé d’une satisfaction béate. Le spectacle des ces imbéciles qui se pressaient pour approcher leur idole de pacotille était tout simplement obscène. Je crois que cela se passait lors de ma dernière visite au salon, un salon d’ailleurs sans intérêt.
Volume après volume à peine ouverts, son journal, s’entassait dans une bibliothèque. C’est encore la même chose ! J’étais étonné de ce que l’on puisse accepter de ce malade l’étalage obscène de ses aventures tout en pensant qu’une bonne partie d’entre elles n’étaient qu’affabulation tant elles avaient un caractère répétitif et étaient dépourvues de toute marque de sentiment ; mais j’espérais, en vain, à chaque fois y trouver autre chose.
De belle plume, j’ai fini par classer Matzneff dans la catégorie des plumitifs malades sans intérêt.
Le livre de Vanessa Springora a donné un éclairage nouveau à tout cela ! D’abord, les noms, initiales, marques d’identification figurant dans ce journal étaient authentiques ! J’étais sidéré ! Qu’un salaud ait osé étaler en les identifiant sans erreur possible pour leurs proches, l’intimité de ses victimes sans aucune précaution, bien au contraire, en faisant tout pour qu’on les reconnaisse jusqu’à publier des photos sur un site Internet de complaisance, dépassait le possible ! Et puis, il y a dans ce livre tout ce que je n’ai pas trouvé dans ceux de Matzneff que je ne lisais pas, que je me contentais de feuilleter, de plus en plus rapidement étant donné leur peu d’intérêt. Les enfants qu’il utilise lors de voyages de tourisme sexuel, on devrait appeler cela de voyage de crimes sexuels. Après avoir lu avec attention le livre de Vanessa Springora, marqué, lui, de signes évidents d’authenticité, je reprends le dernier tome paru du Journal de ce salaud, ne pensant pas qu’il puisse encore s’y trouver – il a autour de 80 ans quand il vit ce qui y figure – de telles choses ! Mais j’y trouve des prénoms de femmes – s’agit-il de femme ou d’enfants ? plus décisifs encore une phrase cueillies au hasard après avoir parcouru seulement cinq ou six pages : « Les femmes sont un sexe capable du meilleur ; capable aussi du pire. Ni Francesca, ni Marie-Élisabeth, ni Vanessa, ni Aouatife n’assisteront à mes obsèques ; elles n’en auront strictement rien à foutre. » (L’Amante de l’Arsenal, journal 2016-2018 p 127.) Ainsi, ce salaud poursuit-il encore ses victimes ! Pour lui, les femmes, les adolescentes, ne sont qu’un sexe ! Et lui ? Qu’est-il ? – Il est écrivain, il sait ce qu’un mot, une phrase signifient ! - Un violeur d’enfants, un harceleur ! Pour quelle raison ses victimes iraient-elles à son enterrement, - le fat va jusqu’à imaginer ce moment où sa charogne sera livrée aux asticots et insulte le genre féminin de ne pas y assister en procession ! Une telle sottise va au-delà de l’imagination ! De plus, plusieurs décennies après, il harcèle encore ses victimes car cette simple déclaration stupide et nauséabonde est bien un harcèlement ! Destinée à semer la culpabilité chez des victimes qui doivent le rester toute leur vie. Pour qui a eu le malheur de rencontrer Gabriel Matzneff, écrivain raté , en manque d’imagination, même pas capable de  renouveler sa triste vie érotico-criminelle il n’y a pas de rémission, c’est une maladie mortelle !
A 83 ans cet abruti n’a même pas la capacité, l’intelligence, de se retourner sur son passé et de prendre le recul que tout homme doté d’un peu de raison se donnerait ! Il en est encore à traquer celles qui lui ont échappé il y a trente ou vingt ans !
Que dire enfin des Kouchner, des Sartre, des Beauvoir, des Cohn-Bendit, des Lang, des pseudo-philosophes qui ont signé le manifeste de Matzneff pour la dépénalisation du viol des enfants ! Il y a longtemps que ce ramassis de crétins satisfaits, ne me touche plus. Ils ont tout trahi, leur vie publique n’est qu’imposture ! Ceux qui sont encore vivants vont plaider l’ignorance, la légèreté, l’inconséquence, le malheur, c’est que c’est toute leur vie qu’ils pourraient mettre sous ce signe comme toute cette racaille bienpensante dite de gauche. On sait que Cohn-Bendit avait déjà, pour sa part affirmer qu’il ne faut pas prendre au sérieux ce genre de déclaration, qu’il se rassure, il y a longtemps qu’on ne le prend plus au sérieux, déjà du temps qu’il insultait les anarchistes et les accusaient d’être à la solde de la CIA. Au moins, eux, ne se compromettaient pas dans le nauséeux marigot libéral !
Et Gallimard ! « Il devenait de plus en plus difficile de publier les livres de Matzneff ! » On pourrait rire s’il ne s’agissait pas d’apologie de crimes sur des enfants ! Gallimard qui aujourd’hui, après les avoir publiés durant des dizaines d’années, retire de la circulation les livres de Matzneff ! C’est du dernier ridicule, c’est la lâcheté à l’état pur après la complaisance pour ne pas dire la complicité.
Que faire de Matzneff, cet impuissant, violeur ? Rien certainement, il faut laisser mourir dans son coin en s’assurant qu’il ne peut plus nuire, ce fat satisfait pourra se lécher l’ego dans sa tanière et réinventer des crimes qu’il juge aventures extraordinaires, des amours uniques en série issus de harcèlement de petites filles et des voyages criminels qu’il ne pourra plus effectuer si on lui retire ses passeports comme on devrait le faire à tous ces semblables !
Dominique Fernandez : un académicien gâteux – c’est son excuse – vole au secours du pédophile !
La défense de Matzneff avancée par D. Fernandez est simple : tout le monde savait donc ne lançons pas la pierre à ce pauvre homme que nous avons laissé agir durant si longtemps !
Ce discours est particulièrement imbécile et s’il n’était pas le fait d’un académicien gâteux pourrait laisser penser qu’il s’agit de la défense d’un complice ! Fernandez d’ailleurs se met au diapason de Matzneff lui-même quand il défendait ses viols et d’invoquer Baudelaire et Flaubert, ni l’un ni l’autre que je sache ne s’adonnaient ou n’ont été condamnés pour des viols d’enfants, c’est-à-dire, Monsieur l’académicien, pour des crimes. Ensuite quand vous nous dites tout le monde savait, vous évoquez une complicité qui n’excuse en rien le criminel. Enfin, Matzneff dans son journal travestissait la réalité et c’est le grand mérite de Vanessa Springola d’avoir démonté et dénoncé le système Matzneff et mis en évidence le harcèlement qu’il appelait séduction.
Oui, je me sens mal à l’aise alors que j’ai pris le parti de Richard Millet attaqué par un ramassis d’écrivains ineptes pour de simples opinions, quand je passe du coté de ceux qui condamnent – le mot est celui qui convient – Matzneff le pédophile militant. Mais ce mal à l’aise n’est que le réflexe de celui qui n’aime pas les meutes. Il ne pèse rien quand il s’agit de défendre les enfants. J’ai une fille, j’ai eu deux fils, j’ai des petits enfants, les salauds du genre de Matzneff qui n’a jamais fait de son talent qu’un instrument de défense des crimes qu’il maquillait dans ses publications, n’ont pas de place dans notre société et quel que soit son âge, je ne vois pas à quel titre la complaisance abusive, fautive et criminelle dont il a bénéficié – souvent de la part de gens d’une moralité douteuse sur ce plan des enfants, - devrait, aujourd’hui alors qu’une de ses victimes crève le rideau de fumée derrière lequel il se cachait, lui garantir une impunité renouvelée. Matzneff est un pédophile criminel, il ne manifeste et n’a jamais manifesté le moindre regret de ses crimes, ne reconnaît pas les blessures souvent irrémédiables qu’il a infligées à ses victimes, pire, il les harcèle encore dans ses livres trente ans après les actes, dans ce contexte nauséabond je ne vois pas ce qui devrait faire de ce salaud un homme au-dessus des lois ! Monsieur Fernandez, nous vous excusons, la sénilité et la confusion mentale vous ont amené à réduire à la publication des Fleurs du mal et de Madame Bovary les crimes de Monsieur Matzneff, je comprends que le jounal – le torchon – le Monde qui a publié le manifeste pédophile continue à défendre ce crime au travers du criminel pour lequel il a eu toutes les complaisances et fait preuve de complicité, mais M. Matzneff n’est ni Baudelaire, ni Flaubert tant au plan du talent que de la moralité, et rien n’excuse son comportement. Quant à vous, M. Fernandez, retournez à votre ehpad doré du quai Conti et foutez-nous la paix quand nous défendons nos enfants et nos petits enfants.