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DRIEU LA ROCHELLE Aujourd'hui ....

 

Pierre Assouline : Pierre Assouline, écrit un réquisitoire Drieu dans le numéro spécial de Marianne consacré à l'extrême droite. Un réquisitoire de plus, ce n'est pas vraiment grave ni étonnant. Ce qui l'est plus c'est que ce texte reprend à peu près tout ce qu'il y a à dire de Drieu seule les proportions font la différence. D'abord, Assouline exécute avec un grand sans gêne ceux qui comme moi sont attachés à Drieu malgré le fascisme, malgré l'antisémitisme, c'est à dire tout ce que nous détestons, je ne lui en veux pas, nul n'est censé être toujours intelligent, Assouline a lui ,aussi le droit d'être fatigué.

Je ne nie pas que l'extrême droite fasse de Drieu un étendard, j'ai pu m'en apercevoir un jour à la bonne réception qui m'était faite dans une librairie de cette tendance où je recherchais un texte de Drieu et pour cette raison. Mais je pense que Drieu est pour ces gens une très mauvaise référence et qu'ils font en le conservant dans leurs catalogues une erreur de même nature que d'autres qui leur sont opposés en l'en chassant.

Drieu est l'image d'un homme, écrivain de grand talent, homme d'une extrême sensibilité, perdu dans une époque qui fut horrible de maints manières. Le rejet de Drieu par la gauche est bien commode en ce qu'il permet de dormir bien tranquille dans sa saloperie sans la reconnaître, sans la désigner comme telle. On peut en dire autant des simples démocrates qui ont ainsi vite fait de s'absoudre de leurs propres maux. Car enfin, fascisme, nazisme et communisme - qui, rappelons-le, ne vaut pas mieux - ne sont que les fruits pourris de démocraties également pourries.

Assouline comme beaucoup oublie les dix millions de morts dans la boue des tranchées, les massacres inutiles, les généraux stupides, lâches, menteurs nommés et soutenus par les politiciens les plus démocrates qui soient. Les offres de paix repoussées parce qu'il fallait la Victoire, une victoire dont ces gens ne sauront que faire ou plus tôt qu'ils transformeront en paix bâclée. Oublie-t-il également que ces grands démocrates durant les premières années de prise de pouvoir de Hitler regardent les nazis massacrer les Juifs sans bouger, je n'ose dire en applaudissant ... mais on pourrait bien le croire ! On sait que l'Angleterre et la France, par leur lâcheté ont précipité Mussolini, certes peu recommandable, - mais cela n'a jamais dérangé les démocraties - Franco, les colonels grecs, Pinochet et toute l'Amérique du Sud, Moubarak, Ben Ali ... - dans les bras de Hitler. Il oublie également les quarante ans de politique revancharde qui ont précédé la guerre de 14-18. Le romantisme de la force chez Drieu découle de cet état d'esprit de la France de l'après 1870. Après la première guerre mondiale, la force triomphe dans toute l'Europe ainsi qu'on pourra le voir en consultant le tableau des régimes autoritaires durant l'entre deux guerres. Ces démocraties ont été incapables de conclure une paix durable, incapables de défendre une victoire qu'elles avaient fait payé fort cher à leurs peuples. Ce sont les mêmes démocraties qui aujourd'hui nous mènent à la ruine en construisant l'Europe du fric au profit de la Chine communiste et mercantile.

Les démocrates n'aiment pas se regarder en face. C'est pour cela que les démocraties sont ce qu'elles sont : des caricatures de démocraties berçant les peuples qu'elles bernent de l'illusion que tout va bien dans le monde de la liberté.

Drieu la Rochelle n'appartient à personne, son suicide a été la fuite finale d'un homme qui ne voulait pas s'expliquer devant des gens qui ne pouvaient pas le comprendre. Au nombre de ces gens des juges tirés des tribunaux de la collaboration, car les juges de la libération avaient été ceux de la collaboration. Je sais ses errements comme Malraux les savait, comme d'autres les ont connus. Je sais également que cet homme s'est remué pour ses amis Juifs, qu'il a couvert Paulhan à la N.R.F. Dominique Fernandez dit lui-même que Drieu déserta ce parti de Doriot dans lequel il avait vu l'avenir [européen] de la France avant son père, Ramon Fernandez qui, lui, s'y était égaré. Drieu est exemplaire de l'homme égaré face à un monde politique qui, quel qu'il soit, ne lui réserve que le MAL. Sa course est la course du rat. Intellectuel tout ce qu'il écrit n'est pas stupide, il n'est pas toujours fasciste, il a connu la tentation communiste. On ne peut se débarrasser de l'homme Drieu qui, au contraire de Céline qui fut absolument dégueulasse mais ne collabora pas, n'est pas "bas". Oui, le Drieu délirant du Journal nous blesse. Oui, c'est lui qui dans sa volonté destructrice a voulu la publication de ce texte qui ne peut que desservir son image. Mais nous n'imitons pas Drieu, nous ne l'approuvons pas, nous suivons un homme blessé par son temps, perdu dans son époque, une époque qui fut de la première guerre mondiale à la fin de la seconde, la plus horrible de l'histoire de l'humanité et dans laquelle les démocraties n'ont pas encore eu le courage d'assumer leur part de responsabilité, elles en crèvent encore.

Ce n'est certes pas le romantisme que je retiens chez Drieu et encore moins celui de la Force, c'est la faillite de la société européenne, une faillite totale, complète qui était déjà signée en 1914, qui ouvrait une agonie qui, aujourd'hui encore empuanti la planète et dont l'humanité pourrait encore bien crever un jour.

Bienheureux Assouline qui vit dans un autre monde, dans l'Eden républicain des nantis et qui a oublié ou qui pense comme s'il avait oublié. Entre 1932 et 1945 la vie s'est arrêtée, depuis, elle n'a pas repris. Nous vivons dans la pourriture de la société européenne en décomposition. Les errances de Drieu témoignent de cela dès l'origine.

Je ne suis pas "de droite", ni, bien entendu, de l'extrême droite, mais depuis quelques années, je me bats pour ne plus être de gauche, d'une gauche qui n'a plus âme, qui a tout vendu nos corps en premier et qui déguise ses trahisons sous des bons sentiments à bas prix. Pierre Drieu la Rochelle m'est un frère en déroute dans un monde qui pue toujours autant.

 

 Jacques Cantier : Pierre Drieu la Rochelle ( Perrin - 2011 )  

Je peux bien l'avouer j'ai abordé cette étude biographique de Drieu avec appréhension. Saluons d'abord en Jacques Cantier un universitaire qui s'exprime en français et qui ne croit pas nécessaire de couvrir son discours de termes qui, il est vrai, masquent habituellement l'ignorance. Voilà un texte concernant un auteur que je persiste à considérer comme le plus intéressant de sa génération, qui est un grand écrivain, souvent détesté hâtivement en raison de ses choix politiques et d'un antisémitisme tardif et détestable succédant à un philosémitisme peut-être également stupide mais moins marqué que dans le Journal dont certaines pages sont difficiles, un texte dis-je qui rend assez bien justice à son sujet.

Cette "étude biographique" fait beaucoup de place à la politique, rien de plus normal s'agissant d'un écrivain qui y a consacré une grande partie de son œuvre et qui appartient à une génération broyée par elle. La terrible pression, double pression à l'origine du drame y est très bien évoquée. D'abord ce romantisme, écho de la sanglante épopée napoléonienne encore fraiche et ayant pris sa dimension épique dans la jeunesse de l'auteur, accolée au désir de revanche après la défaite de 1870, de l'autre coté l'effroyable bain de sang suicidaire dans lequel l'Europe va sacrifier sa prééminence mondiale, conflit dont on ne dira jamais assez qu'il portait la non moins effroyable montée des totalitarisme dans la même Europe et au-delà, montée qui sera le fait dominant de l'entre deux guerres. L'auteur rappelle l'habitude de Drieu de mêler dans ses analyses vie privée et dimension sociale, cheminement personnel qui en fera une sorte de caisse de résonnance de son époque. J'ajouterais que Drieu en demeure à mes yeux une image, la plus marquante en littérature, de l'homme broyé par ce qu'on appelle l'Histoire et de l'impossibilité de dominer son destin dans cette dimension. L'auteur s'intéresse moins au rapport de Drieu aux femmes ou à sa longue fréquentation du suicide sous diverses formes. Cette étude satisfera tous ceux qui cherchent à comprendre comment ont pu se nouer certains destins dans une époque troublée "qui hante encore la mémoire nationale" selon la formule de la quatrième de couverture. Il reste à faire, ce n'était pas l'objet de l'auteur, l'histoire de l'imposture des troisième et cinquième républiques et de leur défaut démocratique, une imposture qui dure encore. La vie et l'œuvre de Drieu, nous révèleraient sur nous-mêmes, sur l'histoire de cette grande putain - la France - et des imposteurs qui ont parlé et parlent encore en son nom, bien des choses que, hélas, seule notre prochaine ruine - à l'image de la Grèce -, accomplie dans le cadre d'une Europe qui ne vaut guère plus que les nations qui la composent, nous permettra de regarder en face.

Dans le chapitre V - La croisée des chemins - Jacques Cantier parle de psychose, je n'ai pas recherché s'il dit le mot délire au sujet de Journal, mais ce qu'il écrit le suggère et m'a conduit à relire quelques pages de ce texte qui m'avait tant choqué lors de sa parution. Je ne peux que confirmer l'analyse du biographe. J'aurais appelé ce chapitre : "Le prophète fou". Drieu est comme un fauve qui se sait impuissant, un fauve "décadent" pour reprendre son langage. Il a eu raison mais où s'est-il trompé pour que son message ne passe pas ? Il fait dans une sorte de délire le tour des illusions perdues, se rabat sans cesse sur le bouc émissaire, celui de toujours pour l'extrême droite dont l'imagination n'a jamais été le fort. Le Juif. Le délire atteint des sommets lorsqu'il évoque ces soit disant responsables universels et l'on se demande si l'on peut accorder le moindre crédit aux autres écrits du fou que l'on lit. "Caisse de résonnance", Drieu l'est totalement à ce moment. Même dans le pire de ce délire, il doute encore de ses choix. Ainsi les Juifs peuvent être, selon lui, "les microbes ou les globules blancs" de notre société. Microbes, ils sont mauvais, ennemis, globules blancs, ils sont notre arme, nos défenseurs. Drieu n'en est pas à une contradiction près. La France va s'effondrer, il ne peut, ne veut rien. Certainement que l'homme qui écrit ces pages ressent plus violemment que les autres cette défaite qui se profile. Même sur la troisième république, il est ambigüe. Certes elle est mauvaise, faible, mais il y voit les restes de la dictature jacobine qui peut encore mordre. Je reconnais en lisant ces pages le délire, la folie que j'ai vue active chez un homme intelligent qui avait basculé dans l'antisémitisme. Plus rien de rationnel dans des constructions qui ne visent qu'à absoudre de la défaite, des abandons. Les propositions deviennent réversibles. Un Juif passe, parle, il est mauvais, on analyse son discours et on y trouve la source de tous nos maux ; un homme tient un discours défaitiste, on le regarde, "mais s'il parle ainsi c'est qu'il est Juif !" L'impression chez le spectateur est de se trouver face à un irrationnel implacable, qui sert de raison, de logique, une obsession dévastatrice. Drieu garde un reste de raison en s'en désolant. Il constate que, chez lui, l'agressivité s'arrête devant les hommes, qu'elle est dans les idées. Il dit l'irrationnel dans lequel il vit quand il se définit ainsi pensant la politique hors des hommes, car hors des hommes, il n'y a pas de politique, les idées ne sont rien en elles mêmes, elles ne valent que par les hommes auxquels on les applique et c'est là le grand mal des idéologies que d'inverser les priorités. J'en suis devant de tels textes à me demander si l'antisémitisme n'est pas quasiment toujours le résultat de la responsabilité d'un échec refoulé, refusé. Il y a un coupable universel, l'Errant des Origines (du christianisme) Job ... La lecture des textes antisémites laisse toujours l'impression d'être en face de fous. Des fous furieux comme Céline, des fous cupides et laborieux comme Drumont, des fous délirants devant un réel qui se dérobe comme le Drieu du Journal et certainement bien d'autres fous tels Le Pen et son Algérie perdue. Ce n'est pas dans le constat devant le réel que le fou se révèle, il est là souvent lucide, c'est dans les causes du problème auquel il est confronté.

Devant ce délire de Drieu confronté à une nouvelle guerre franco-allemande, je pense à ces ordures, les Clémenceau, Poincaré, Briand et autres incapables qui, après le massacre de 10 000 000 d'Européens sacrifiés avec un cynisme total, n'ont pas été foutus de garantir la paix aux survivants.

Une bonne étude qui témoigne de l'intérêt d'une œuvre qui résiste tant au temps qu'à ceux qui refusent de voir et d'entendre.

 

 Frédéric Saenen : Drieu la Rochelle face à son oeuvre. (Infolio - juin 2015)     

C'est un travail attentif qui parcourt l'œuvre et l'analyse en tentant de restituer Drieu. Reconnaissons à l'auteur la sagacité, il reprend par ses citations tant de Drieu que d'autres, les bonnes clés, même si personnellement je ferais une réserve concernant le Jeune Européen. Dans l'extrait que nous donne l'auteur (pp 57-58), on a la trajectoire du rêveur perdu, blessé, de la gloire. C'est avec la conclusion que je ne suis pas d'accord. Drieu quand il écrit cela parce qu'il le ressent au plus profond de lui, n'est ni un nihiliste, ni un cynique, il en est l'absolu contraire : un désespéré. Des nihilistes et des cyniques, authentiques salauds, il y en eut, dans et issus de cette époque sombre tel l'inimitable Cioran au passé plus que trouble peut-être d'assassin qui continuera par ses écrits à tuer en semant le désespoir pour mourir tranquillement dans son lit à 84 ans ! Mais il faut être reconnaissant à l'auteur de cet essai de son travail honnête et pertinent. Il nous déroule l'œuvre y pistant l'auteur, ses idées, ses errements, avec une grande clairvoyance qui ne se relâche pas. Même si cet essai ne fera pas revenir sur leur jugement ceux qui condamnent Drieu, se privant ainsi de comprendre leur histoire, il aidera ceux qui sont prêts à découvrir une époque à entrer dans l'œuvre qui en est le symbole et le témoignage le plus fort. Certes, il n'aborde pas la question de ce que Drieu nous révèle des démocraties, car comprendre l'époque qui va de 1900 à 1945, c'est découvrir que nos démocraties ne sont pas les régimes parfaits dont elles prennent d'autant plus volontiers la pose qu'elles s'en éloignent. Cette découverte, on ne la fait pas par ce que Drieu nous dit, mais par le désarroi dont il témoigne, désarroi hautement redevable à la faillite des démocraties autant dans l'hécatombe imbécile de 1914-1918 gérée par des crétins que dans la paix calamiteuse issue du Traité de Versailles et que dans la façon de réagir face à la montée des totalitarismes qui sont les meilleurs témoignages de leur faillite et qui sont largement majoritaires dans l'Europe de 1940 hantée par l'idée de la force nécessaire. Ce monde que fabriquèrent les démocraties a été celui auquel ont été confrontés les rescapés du Grand Massacre inutile, rescapés d'autant plus traumatisés qu'en France, la démocratie avait entretenu de façon criminelle l'esprit de revanche qui mènera à 1914 et à l'évitable massacre. Drieu a subi tout cela et la conjonction d'un monde imbécile, en complet délitement et d'une vie privée marquée pas les aléas d'une enfance perturbée fera de lui un baromètre déréglé de cette société infernale et irrationnelle. La sensibilité de Drieu, son intelligence, l'héritage des tares paternelles, et un talent littéraire certain - je n'accepte pas les réserves courantes sur la valeur littéraire de son œuvre -, nous donneront un témoignage unique sur une époque qui fut certainement la pire de notre histoire. J'ai toujours prétendu qu'à un contenu doit correspondre un style, il n'y a pas de style en soi sauf des exercices inutiles, stériles, qui donnent des œuvres sans intérêt. Drieu a trouvé dans ses œuvres les plus importantes un style qui convient parfaitement à son discours. On peut le disséquer, en faire la critique par rapport à des modèles, des techniques d'écriture, cela ne prouve rien et n'a aucun intérêt. Ce qui compte c'est qu'un homme nous parle et nous touche par une œuvre de qualité. Balzac comme beaucoup d'autres grands romanciers ne résisterait pas à une analyse purement formelle de son œuvre et seule quelques opus trouveraient grâce, cela n'invalide nullement l'ensemble. Dostoïevski, de l'aveu des Russes, écrirait n'importe comment, un n'importe comment qui en fait certainement le plus grand romancier de tous les temps. Drieu a eu le tort, mais c'était constitutif de sa personnalité - de critiquer et de diminuer son œuvre, dès lors, tous ceux qui en parlent se croient obligés de faire des réserves. On n'en fait en général pas sur le Voyage au bout de la nuit, œuvre sans forme et sans style, uniquement écrite pour plaire au plus grand nombre, mais dont l'auteur a fait des éloges sans pudeur et sans retenue.

L'essai de Frédéric Saenen sera un excellente introduction à l'œuvre de Drieu pour ceux qui en sentent le besoin, à eux de s'en libérer comme tout lecteur doit se libérer des influences externes face à une œuvre. Il témoigne de l'importance d'une œuvre et d'un auteur que personne ne peut juger tant dans ses égarements que dans ses aspects positifs. L'auteur insiste sur le fait que Drieu, écrivain, écrivant, ne cache rien, se déchire devant nous et c'est là également un aspect important d'un auteur qui, à l'inverse d'un Chateaubriand, est vis-à-vis de lui-même d'une sévérité exceptionnelle tout en ne reconnaissant à personne la capacité de le juger. Je crois qu'il faut écrire soi même, avoir éprouvé les limites de la sincérité dans l'écriture, pour comprendre jusqu'où a été Drieu dans l'exposition de son intimité. Enfin, j'ajoute après coup ce dernier commentaire, le travail de Frédéric Saenen est un travail d'étude, il amène une assez large compréhension de l'auteur à travers son œuvre ; je préfère, chez quelqu'un qui écrit aujourd'hui, alors qu'il n'y a plus de témoins et de compagnons de Drieu, une sérieuse étude de l'œuvre qui permet d'appréhender l'auteur que le pillage des biographies déjà existantes qui n'apporte rien de nouveau. L'essai de Frédéric Saenen est un bel exemple de ce qu'un essayiste peut apporter concernant un auteur à la fois proche et éloigné de nous non seulement dans le temps mais aussi et surtout dans l'esprit, les idées, en l'absence de témoins directs, disparus, sans piller les biographes du passé.

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