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NOUVELLES GIDIENNES

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Correspondances de André Gide     Bibliographie partielle des ouvrages sur André Gide

Le site de référence : Gidiana

 

Si je ne me permets pas d'écrire sur Gide (sauf une petite plaisanterie) je peux fort bien donner quelques nouvelles de la vie autour de cet écrivain qui fut certainement le plus grand "animateur" de l'histoire de la littérature.

 

Une nouvelle revue ouvre son premier numéro sur un - mauvais - portrait de Gide.

Retour en URSS avec André Gide, Touches et retouches de Gaston Bouatchidzé chez Hermann, €20. Voilà un livre bien documenté, bien écrit, clair et précis, qui nous vient d'un homme cultivé et qui semble assez bien recréer le climat du voyage d'André Gide, une aubaine direz-vous ! Et bien non, à cette étude, essai, promenade critique, on ne sait comment dire, ( l'éditeur dit : récit ) il manque une chose, une chose essentielle : l'intelligence. L'auteur a décidé de traiter les aventures de Gide du coté des soviets par la dérision. Rien de plus facile, se gausser d'un grand bourgeois que préoccupe la question sociale, d'un intellectuel, même prudent, qui se laisse un moment - pas si long que cela - berner par un régime qui incarnait et tuait tant d'espoirs, d'un pédéraste que la malignité soviétique entoure de jeunes garçons tout cela ne demande pas un bien grand talent. On aurait préféré que notre auteur dont j'ignore la motivation, nous dresse un tableau plus large, plus complet. Que Gide n'y apparaisse pas au milieu de certains de ses compagnons provisoires de route, comme un imbécile berné, comme un cabot qui fait un tour de plus. Pour cela, il aurait fallu mieux nous faire entendre l'époque et pas seulement celle de l'URSS et du communisme. Il aurait fallu se donner la peine d'essayer de comprendre Gide qui a sur beaucoup d'autres le mérite d'avoir voulu " aller voir " de ce coté à un moment où montaient d'autres étranges sirènes aux motivations bien moins nobles, soutenues par la grande industrie mondiale. Il aurait fallu donner une idée des combats qui se déroulaient ou se profilaient. Il aurait fallu situer à son juste prix la reculade de Gide pas si facile et le courage qu'elle représentait, courage qui a manqué à tant d'autres ! Bref, disons le : ce livre nous déçoit à la mesure de ce qu'il nous fait entrevoir. A lire tout de même avec circonspection.

Tout d'abord la publication de la Correspondance Aline Mayrisch - André Gide, qui s'étend de 1903 à 1946, interrompue par la mort d'Aline Mayrisch en janvier 1947. C'est un élément de plus de cette énorme correspondance d'André Gide que nous commençons à bien cerner même si tout n'est pas encore publié. C'est également encore un témoignage de cette influence que l'écrivain eut sur nombre de ses contemporains comme, plus tard, par ses écrits, sur les générations plus jeunes, sauf peut-être celle du Nouveau Roman et c'est tout à son honneur de ne pas avoir inspiré cette coterie ridicule. Aline Mayrisch, femme d'un notable luxembourgeois, devint une proche de Gide et, entre autres, de Maria Van Rysselberghe, la célèbre Petite-Dame. Il y a certainement d'autres correspondances d'elle à publier (avec Jean Schlumberger, Jacques Copeau, Maria Van Rysselberghe...) car Gide était au coeur d'un large cercle dont la fréquentation est encore de nos jours, passionnante. Notons en ce qui concerne l'Association des Amis d'André Gide, l'excellente idée d'avoir repris cet ouvrage sous la célèbre couverture bleue des publications annuelles, (Cahiers André Gide) oubliée depuis quelques années, pour ses adhérents.

 

Dans les derniers bulletins de l'Association des Amis d'André Gide. (BAAG)

Nos 135 - 136 (juillet - octobre 2002) Tables et index 1968 - 2002. Intéressant pour ceux qui ont la chance, comme moi, de pôsséder la collection complète du BAAG (à partir du numéro 4 en ce qui me concerne).

No 137 (janvier 2003) Entres autres : Un témoignage de Jef Last. Le récit d'un entretien avec André Gide. La suite de la publication du Journal de Robert Levesque, dont la correspondance avec Andre Gide ( 229 lettres) a été publiée par les Presses Universitaires de Lyon en 1995 et la suite des dossiers de presse des oeuvres de Gide, que l'association publie régulièrement.

No 138 (avril 2003) : Le colloque de Fes (André Gide et le Maghreb)

No 139 (juillet 2003) : Entre autres : Un portrait par Jean Claude, de Jean Schlumberger d'après sa correspondance (inédite) avec Jacques Copeau. (Certainement une correspondance essentielle du premier groupe de la NRF) Saluons également au sujet de ce numéro, le retour à une véritable périodicité trimestrielle que n'interrompt pas les vacances.

Thomas Cazentre, Gide Lecteur.

C'est une étude, c'est publié aux Editions KIME et ça coûte 30 euros.

Deux correspondances de André Gide ( Jacques Schiffrin et Edmond Jaloux )

18 mars 2003 MàJ 12-10-2005

 

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