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LES ŒUVRES : Leurs oeuvres

 

GARY

BIBLIOGRAPHIE

 

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- 1945 Education européenne    (1944 pour la première version en langue anglaise, 1956 pour la version définitive en français)

- 1946 Tulipe

- 1948 Le Grand vestiaire

- 1952 Les couleurs du jour

- 1956 Les Racines du ciel (Goncourt)

- 1956 Education européenne (version définitive augmentée des chapitres de l'édition américaine)

- 1958 L'Homme à la colombe (Sinibaldi)

- 1960 La Promesse de l'aube

- 1961 Johnnie Coeur (Comédie)

- 1962 Gloire à nos illustres pionniers (Nouvelles)

- 1963 Lady L.

- 1965 Pour Sganarelle (Frère Océan 1) (Essai)

- 1966 Les Mangeurs d'étoiles (La Comédie américaine)

- 1967 La Danse de Gengis Cohn (Frère Océan 2)

- 1968 Les Oiseaux vont mourir au Pérou (Film)

- 1968 La Tête coupable (Frère Océan 3)

- 1969 Adieu Gary Cooper (La Comédie américaine)

- 1970 Tulipe (Version définitive)

- 1970 Chien blanc

- 1971 Les Trésors de la Mer rouge

- 1972 Europa

- 1972 Kill (Film)

- 1973 Les Enchanteurs

- 1974 La Nuit sera calme

- 1974 Les Têtes de Stéphanie

- 1974 Gros-Calin (Ajar)

- 1975 La Vie devant soi (Ajar) (Goncourt)

- 1975 Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable

- 1976 Pseudo (Ajar)

- 1977 Clair de femme

- 1977 Charge d'âme

- 1979 Les Clowns lyriques

- 1979 La Bonne moitié

- 1979 L'Angoisse du roi Salomon (Ajar)

- 1980 Les Cerfs-volants

- 1984 L'Homme à la colombe (version définitive)

- 1997 Ode à l'Homme qui fut la France (Textes de 1958-1970, traduits de l'Américain) suivi de Malraux, conquérant de l'impossible (Le Monde 1977)

- 2005 L'Affaire Homme ( Gallimard - textes divers )

- 2005 L'Orage ( Recueil de nouvelles inédites en volume ) Herne.     L'Herne réédite en 2014 ce volume sous le titre de : Une petite femme. On ne dénoncera jamais assez les escrocs de l'édition qui éditent le même livre, exactement le même en ce qui concerne l'auteur, Romain Gary, sous un nouveau titre. L'Herne n'est vraiment pas une maison sérieuse et il est dommage qu'il n'y ait pas une police pour ce type de malhonnêteté. 

- 2014 Le vin des morts (Roman) Gallimard

- 2014 Le sens de ma vie (Entretiens) Gallimard

 

SUR ROMAIN GARY

 

- 1981 Paul Pavlowitch : L'Homme que l'on croyait

- 1984 Leila Chellabi : L'infini coté coeur

- 1987 Dominique Bona : Romain Gary

- 1990 Pierre Bayard : Il était deux fois Romain Gary

- 1990 Jean-Marie Catonné : Romain Gary - Emile Ajar

- 1995 Dominique Rosse : Romain Gary et la modernité

- 1995 Nancy Huston : Tombeau de Romain Gary. Ce petit livre, chez Actes Sud, en collection Babel, est un très bel hommage de la romancière américano-(Canada) parisienne.

- 1998 Blanch, Lesley : Romain, un regard particulier

- 1999 Fabrice Larat : Romain Gary, Un itinéraire européen

- 2001 Roman 20 - 50 Education européenne

- 2002 Collectif : Romain Gary et la pluralité des mondes

- 2004 Romain Gary ( Seuil )

- 2004 Etudes Romain Gary 1 - Signé Ajar - Collectif - ( La chasse au Snark )

- 2005 Leïla Chellabi : Romain mon Amour ( LCD Médiaton )

- 2005 Paul Audi : La fin de l'impossible, deux ou trois choses que je sais de Gary - ( Christian Bourgois )

- 2005 CAHIER DE L'HERNE : ROMAIN GARY

- 2010 Jean-Marie Catonné : Romain Gary de Wilno à la rue du Bac. (Actes-Sud)

- 2010 Lectures de Romain Gary : Pierre Assouline - Paul Audi - Pierre Bayard - Adelaïde de Clermont-Tonnerre - Bernard Fauconnier - Roger Grenier - Nancy Huston - Hervé le Tellier - Bernard-Henry Lévy

- 2011 Jean-Marie Rouart - Mireille Sacotte - Un bel album, grand format - Editions Gallimard - Musée des Lettres et Manuscrits - Le Magazine Littéraire.               

- 2011 Pol Serge Kakon : Romain Gary - Jean Seberg - Un amour à bout de souffle - Hugo et Cie

- 2014 Philippe Brenot : Romain Gary de Kacew à Ajar, Histoire d'un manuscrit inédit. L'Esprit du Temps

-2014 Europe : Romain Gary, numéro de juin-juillet 2014

 

  Lesley Blanch : Romain, un regard particulier. Voilà un beau livre, simple, dans lequel Lesley Blanch, décédée en 2007, qui fut la compagne, puis la femme, de Romain Gary durant quinze années nous parle de lui au quotidien. On y découvre un personnage fantasque, certainement attachant, hanté par diverses phobies. On suit le couple de Londres bombardé à Paris libéré, dans l'inconfort des petits hôtels, puis c'est la Bulgarie, Berne, New-York, la Colombie, Los Angeles, sans oublier Roquebrune. On imagine M. le Consul "... vautré dans la baignoire, avec une grosse éponge placée au point stratégique, et Mme Bénédictus, sa belle et impénétrable secrétaire chinoise installée sur le siège des toilettes, prenait des notes avec son air toujours aussi imperturbable. " (p121) Les dernières paroles de Romain Gary à son ancienne épouse, deux ou trois jours avant sa mort : " c'est con - mais, Lesley, tout est con ..." Oui, Romain, tout est con ... surtout aujourd'hui ! 

 Philippe Brenot : Romain Gary de Kacew à Ajar, Histoire d'un manuscrit inédit. Il s'agit d'une fiction autour du manuscrit du Vin des morts que l'auteur a publié chez Gallimard. Ces livres laissent toujours une impression curieuse, l'intimité avec l'auteur qui résulte de la connaissance de ses textes, particulièrement du premier (le dernier publié), est renforcée, légitimée pour le lecteur, par une rencontre directe entre l'auteur et son sujet. Disons-le, si l'on est reconnaissant à l'auteur de sa plongée dans le monde de Romain Gary - ou de Romain Kacew, - on lui en veut quand, redressant la tête, on découvre la petite note de la fin du volume qui nous dit : "- Tout est vrai, sauf que je n'ai jamais rencontré Romain, que je n'ai donc jamais reçu le manuscrit du Vin ..." A la liberté de l'auteur, s'oppose la colère du lecteur mystifié d'autant plus forte qu'elle est basée sur une déception : c'était trop beau ! même si je dois le reconnaître, cette scène première du roman de P. Brenot, m'a seulement à moitié convaincu lors de sa lecture. A moitié, mais après, j'ai marché ! Un livre intéressant par un homme qui connaît bien son sujet. Peut-on cependant réduire l'auteur Romain Gary (Ajar) à une quête d'identité même si celle-ci est patente ? Je ne dis pas que l'auteur le fait, mais il ne nous parle quasiment que de cela. Une approche de l'œuvre de Gary hors de toute référence à la vie de l'auteur serait-elle nécessaire afin de rééquilibrer sa vision quant la place que prend dans la critique garyenne ce thème biographique ? Impossible me dira-ton, mais l'œuvre existe et elle va vivre sa propre vie auprès de milliers - je l'espère - de lecteurs qui ne connaîtront rien de l'auteur hors elle tout comme les lecteurs du Rouge, de la Chartreuse ou de Lucien ignorent aujourd'hui la biographie de Stendhal et recréent "leur auteur" au travers de ses livres ! Pendant des années, il était encore vivant, l'œuvre de Romain Gay m'a accompagnée, il est certainement un des écrivains, avec Drieu et Eluard, qui m'a été le plus proche, le plus intime, dans ma perception du monde. Cela se fait sans que nous nous en rendions compte, mais nous nous retrouvons un jour avec dans nos bagages quelque chose qui nous semble si proche de la leur que nous ne discernons plus la part qui nous viendrait d'eux, nous sommes avec eux dans une illusoire communauté que nous n'aimons pas voir mise en cause.

Le débat entre Proust et Sainte-Beuve trouve peut-être là sa réalité et pour une fois, face aux excès opposés, j'inclinerais pour Proust : l'œuvre seule compterait, une œuvre qui, on ne peut l'oublier, appartient en propre à chaque lecteur dès qu'elle est livrée au public !

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